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Gignac-46 Frazé-28

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GIGNAC-46     FRAZE-28

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1° JOUR.
Départ de GIGNAC-46  Joli petit village du Lot à 30km de Brives-la-Gaillarde. Située aux confins de trois départements Lot, Corrèze et Dordogne et de trois Régions Aquitaine, Limousin et midi Pyrénées, la commune de Gignac a installé une borne, baptisée « Pierre des 3 Régions », au point de jonction des trois Régions en remplacement d'une borne antique dite « Pierre des Trois Évêques », qui existait au moment de la création des premiers évêchés, et qui était située en 1317 au point de jonction des évêchés de Cahors, Tulle et Sarlat.
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Nous rejoignons BRANTOME dans le 24 soit 130 km, une jolie bourgade située sur les rives de la Dronne, à l'origine du surnom de Venise du Périgord attribué à Brantôme.
Probablement, l’abbaye fut fondé sous Pepin le Bref en 769, bien que la fondation est souvent attribuée à Charlemagne qui y déposa des reliques de Saint Sicaire.
Suite au mariage d'Aliénor d'Aquitaine et de Henri II Plantagenêt en 1152, Brantôme passe sous domination anglaise.
Pendant la Guerre de Cent Ans, en 1356 le Prince de Galles et Prince d’Aquitaine entre à Brantôme. La ville se libère finalement de la domination anglaise en 1376 en échange de l’engagement d’entretenir sept forteresses anglaises et d’une rançon à payer par l’abbaye.

BRANTOME  en photos:
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2° JOUR.

Départ de BRANTOME dans la matinée pour ORADOUR sur GLANE soit 86 km.
Oradour avant le massacre
Blason_oradour.jpgOradour-sur-Glane était alors une belle bourgade limousine active et ordinaire, avec ses commerces, cafés-hôtels, boutiquiers et artisans. Elle vit principalement de l'agriculture jusqu'à la crise du secteur, qui fait se dépeupler les campagnes. Il ne reste en effet plus que deux exploitations agricoles en 1944 sur la commune.
Au début du XXe siècle, le village se modernise avec notamment l'arrivée de l'électricité et des chemins de fer départementaux, qui le relient à Limoges, distante d'une vingtaine de kilomètres au sud-est. Le recensement de 1936 fait état d'une population de 1 574 âmes. Outre tous ses commerces, Oradour possède une harmonie municipale, une société de pêche et trois écoles et ce jusqu' au 10 juin 1944.
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Massacre d'Oradour-sur-Glane.
Les auteurs du drame appartiennent à la 3e compagnie du 1er bataillon de Panzergrenadier du 4e SS-Panzer-Regiment Der Führer de la 2° SS-Panzer.
Au repos autour de Bordeaux et de Montauban, la division fait mouvement vers la Normandie et apprend aussitôt le débarquement allié en Normandie. Constamment harcelée par les Forces Françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles.
Le 9 juin 1944 à Tulle libérée depuis l'avant-veille par la Résistance, 99 hommes sont pendus.
Le 10 juin 1944, après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans délai, sur le Champ de Foire, munis de leurs papiers, pour une vérification d’identité.
Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés par les SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ de Foire. Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux. Plusieurs personnes sont abattues.
Les Allemands divisent la population en deux groupes : d'un côté les femmes et les enfants, de l'autre les hommes.
Massacre des hommes.
Les hommes sont répartis entre six lieux de supplices : ils y sont mitraillés puis leurs corps sont recouverts de fagots et de bottes de paille auxquels les SS mettent le feu. Selon quelques rescapés, les SS tirent bas et dans les jambes de leurs victimes ; le feu est allumé sur des hommes encore vivants. La déclaration d’un rescapé établit qu'ils parlaient encore ; certains, légèrement blessés, ont pu s'échapper, la plupart des autres ont certainement été brûlés vifs.
Massacre des femmes et des enfants.
Le groupe enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l'église ; puis de la paille, des fagots, des chaises sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La chaleur était tellement forte qu'à l'entrée de cette église on peut voir la cloche fondue, écrasée sur le sol. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvraient les corps.

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Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie, son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois.
Le chœur de l’église comprenant trois fenêtres, Mme Rouffanche se dirigea vers la plus grande, celle du milieu et à l'aide d'un escabeau qui servait à allumer les cierges elle parvint à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se précipita par l'ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église et fut blessée par un SS en gagnant un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle ne fut délivrée que le lendemain vers 17 heures.

Au total, 642 personnes ont été massacrées lors de cette journée.

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3° jour.
Direction La TRIMOUILLE - 86  soit 70 km.
Nous nous arretons pour déjeuner et en profitons pour visiter l'ile aux serpents. Voici quelques photos sur ce parc sympathique
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 Et pour garder le contact avec nos amis les 4 pattes, nous remontons vers le ZOO de Beauval à côté de St Aignan 90 km. Pour bien visiter ce parc, il faut prendre son temps 1 journée complète est nécessaire.
4° jour
Voici quelques photos, si vous désirez voir d autres images suivez ce lien Parc de Beauval    
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le zoo de Beauval est devenu le premier site touristique du Loire et Cher 41 et le premier zoo de France.
 
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Le lendemain direction AMBOISE.
5° jour.
Blason_Amboise.jpgAmboise, magnifique ville bercée par la Loire, une ville chargée d'histoire étymologiquement "entre deux eaux "   La cité doit sa renommée au célèbre château qui la domine, à la porte de l'Horloge, à la collégiale Saint Denis, au château du Clos Lucé où s'éteignit Léonard de Vinci, et à la proche pagode de Chanteloup. Son nom est aussi attaché à la sanglante conjuration de 1560.
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À la Renaissance, François Ier fait venir à la cour les plus grands artistes. Il invite ainsi Léonard de Vinci à venir le rejoindre à Amboise. François Ier lui offre le château du Clos Lucé, autrefois appelé « Manoir du Cloux » et situé à Amboise, à 300 mètres du château royal. Âgé de 64 ans, Léonard de Vinci accepte l’invitation du souverain. Il quitte l’Italie et traverse les Alpes à dos de mulet. Il apporte avec lui trois de ses toiles majeures : "Saint Jean-Baptiste", "La Vierge à l’Enfant avec sainte Anne" et la fameuse Mona Lisa. François Ier le nomme « Premier peintre, ingénieur et architecte ».
De 1516 à 1519, date de sa mort, Léonard de Vinci travaille à de nombreux projets pour le Roi. Il entreprend l’assèchement des marais de la Sologne, imagine un château idéal à Romorantin, organise des fêtes somptueuses pour la Cour et inspire sans doute l’escalier à double révolution de Chambord. François Ier apprécie tant la compagnie de Léonard de Vinci qu’il appelle « Mon Père » et lui rend visite fréquemment. La légende raconte qu’un souterrain reliait le château royal d’Amboise au château du Clos Lucé et que le roi l’empruntait fréquemment pour rendre visite à son ami.
Léonard de Vinci s’éteint le 2 mai 1519 dans sa chambre du château Clos Lucé. La tradition rapporte que François Ier était à ses côtés lorsqu’il rendit ses derniers soupirs. Cette scène imaginaire a d’ailleurs été immortalisée par J.A D. Ingres.
Il est temps de continuer notre parcours, direction
Châteaudun en Eure et Loir (28)     Blason_Chateaudun.jpg
Petite anecdote
À la Révolution, la Convention Nationale décida que toutes les communes ayant un nom rappelant l'Ancien régime ou la religion, devaient en changer et Châteaudun n'échappa pas à cette règle; ainsi, du 11 mars 1794 au 10février 1795(c'est-à-dire entre le 21 ventôse an II et le 22 pluviôse an III), soit 11 mois, Châteaudun s'appela Dun-sur-Loir. Ce changement n'aurait pu rester qu'anecdotique s'il n'avait permis à 12 personnes, emprisonnées à Châteaudun dans l'attente d'être jugées à Paris, de ne pas être guillotinées. En effet, en pleine terreur, le Comité de sûreté générale de Paris demanda par courrier le transfert de ces détenus mais consécutivement au changement du nom de la ville, la lettre parvint par erreur à Dun sur Auron dans le département du Cher et non à Dun-sur-Loir. Le temps qu'elle revienne à sa destination initiale, c'était la chute de Robespierre le27 juillet 1794. Le régime de terreur s'adoucit et les 12 prisonniers eurent la vie sauve.
Voici quelques photos...

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Nous continuons notre route vers le nord et par un détour en raison d'une déviation, nous passons par Frazé jolie ville comme vous pouvez le constater à travers les quelques photos ci après:

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Un peu d'histoire............

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco arrivent dans l'Eure et Loire. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution, dont Frazé. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vacciné, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé.

Date de création : 29/01/2013 14:23
Dernière modification : 05/11/2013 15:50
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